Ces plaques sont formées par la maladie et provoquent des troubles cérébraux. Les chercheurs travaillent donc à développer des anticorps capables de les éliminer. En effet, il s'agirait d'une sorte de vaccin à visée thérapeutique.
Sont également en cours, des expériences visant à activer des cellules précises du cerveau appelées microglies, afin qu'elles éliminent ces plaques bêta-amyloïdes.
Le Bexarotène, médicament anti cancéreux, est en phase de test sur les animaux car il aurait la propriété de détruire des fragments de plaques bêta-amyloïdes. Ce médicament pourrait améliorer rapidement les troubles de mémoire et les troubles cognitifs des malades d'Alzheimer.
La recherche travaille sur un projet visant à faire des transplantations de neurones de remplacement cultivés à partir de cellules souches et qui viendrait remplacer, en quelque sorte, les neurones qui ont été détruits par la maladie.
En effet, ces molécules (comme la, galantamine, le donépezil , la rivastigmine et la mémantine) agissent sur la cholinestérase afin de réduire l'intensité des symptômes causés par la maladie d'Alzheimer. Pour l'instant, les molécules utilisées n'ont qu'un effet limité dans le temps et ne ralentissent pas assez l'évolution de la maladie.
C'est le but de l'immunothérapie c'est-à-dire la thérapie par vaccin. Ce vaccin, en cours d'élaboration aura la vocation de désagréger et de détruire les plaques amyloïdes qui se seraient déjà formées. Il reste aujourd'hui à tester son efficacité et son degré de tolérance par l'homme.
Encore au stade expérimental, toutes ces pistes semblent néanmoins prometteuses.