En maison de retraite, Le personnel est formé à faire preuve de vigilance au niveau de l'alimentation des malades d'Alzheimer pour plusieurs raisons :
- Lorsque leur maladie en est à son stade premier, les malades d'Alzheimer peuvent éprouver un certain dégout pour la nourriture, c'est pourquoi le personnel d'une bonne maison de retraite spécialisée Alzheimer, se doit de les solliciter systématiquement afin d'être certains qu'ils s'alimentent de façon adéquate et ne souffrent pas de carences nutritionnelles.
- Lorsque leur maladie en est à son second stade, les malades d'Alzheimer peuvent rencontrer des problèmes au niveau de la déglutition et de la coordination de leurs mouvements. Il leur devient donc très difficile de se nourrir sans l'assistance d'une tierce personne.
- Lorsque leur maladie en est au troisième stade, les malades ne sont plus du tout capables de s'alimenter tout seuls, ils doivent être entièrement assistés au moment des repas.
- Lorsque leur maladie en est au stade final, il arrive que certains malades d'Alzheimer refusent catégoriquement de se nourrir, la sonde gastrique s'imposera alors à ce moment là.
Si un malade ne se nourrit plus, il peut arriver à une situation critique où il souffrira de déshydratation et risque de mourir de sous alimentation. Aussi, qu'il soit hébergé en maison de retraite Alzheimer ou bien maintenu à domicile, il faut veiller à la qualité et à la constance de son alimentation. En effet, les conséquences d'une sous-alimentation ou d'une alimentation carencée sont nombreuses :
- un état de très grande faiblesse
- une fonte de sa masse musculaire
- des chutes fréquentes
- un risque accru d'attraper des infections
- un encombrement des bronches causé par des troubles de la déglutition.
A noter : afin de réduire les problèmes de "fausses routes" dues a une mauvaise déglutition, pensez à préparer aux malades atteints d'Alzheimer, des soupes ou des plats mixés ainsi que des glaces ou des crèmes afin de limiter les risques .
La vigilance s'impose et elle se traduit par le contrôle du poids du malade ainsi que de son taux d'albuminurie. Attention, si vous constatez une diminution de son poids qui dépasse les 5% en un mois, le patient est en réel danger.
D'autre part si son indice de masse corporelle est inferieur à 21 ou que son taux d'albuminurie descend en dessous des 30 g/l, des mesures urgentes devront être prises par un médecin.
D'où l'importance de pratiquer des analyses de façon régulière. C'est ce qui est instauré d'office en maison de retraite Alzheimer, ce qui réduit considérablement le risque de dénutrition.